Jody Horcholle

L’accroissement des inégalités, l’impopularité de certaines mesures, l’augmentation des prix des carburants et le manque de confiance dans la classe politiques viennent de conduire à la création d’un mouvement populaire d’ampleur.

Ce mouvement soutenu par une grande partie des français, commence à exaspérer les automobilistes retardés, les commerçants aux magasins désertés, les entreprises à l’arrêt…

Les revendications parfois contradictions des « gilets jaunes » commencent à être entendues par le gouvernement et les élus, même si pour l’instant aucune proposition concrète n’émerge. Pour entamer le dialogue les pouvoirs publics doivent disposer d’interlocuteurs. L’absence de corps intermédiaires, de représentants légitimes, rend les négociations difficiles.

Les français attendent plus de reconnaissance, plus d’écoute, de considération, de la part de la classe politique. Les gilets jaunes ne se reconnaissent plus dans les partis politiques traditionnels. Ces derniers, pour certains, tentent de récupérer ce flot déferlant de colère.

Ce mouvement apolitique pour certains, transpolitique pour d’autres, dépasse les clivages politiques classiques. Les citoyens s’associent pour porte eux même leurs revendications auprès de l’exécutif.

La question suivante se pose : Quel avenir pour ce mouvement citoyen ?

Sans organisation, sans structure, une fois entendu et des réponses apportées le mouvement va sans doute prendre fin, comme celui des « bonnets rouges ». A la prochaine hausse des carburants les blocages vont se réinstaller ? Les manifestations une nouvelle fois réapparaître ?

S’ils veulent se faire entendre dans la durée les « gilets jaunes » doivent devenir des acteurs durables. Afin d’obtenir la considération recherchée, et peser dans les choix politiques il semble nécessaire pour eux de se regrouper, de former des entités pour préparer l’avenir. Les « gilets jaunes », et cela peu importe leur origine politique, peuvent se réunir pour devenir une force de propositions.

Il faut dépasser l’étape de la revendication, pour aller vers celle des propositions constructives ! Pour cela, j’encourage chacun d’entre eux à se demander quel rôle ils peuvent jouer, à s’engager dans la vie politique locale. Cet engagement au niveau de leur commune permettra aux français d’être entendus mais aussi de pouvoir participer aux décisions qui touchent leur quotidien.

Le niveau local parait important parce qu’il permet de tenir compte des besoins des citoyens en fonction des particularités des territoires. Les besoins en transport sont différents d’une ville à une autre. Il semble primordial de s’intéresser aux préoccupations quotidiennes de nos concitoyens. S’engager localement veut dire à terme posséder des élus. Ces élus locaux devront jouer le rôle de courroie de transmission pour faire remonter au niveau national les attentes des français. Des élus locaux à l’écoute et au service des concitoyens et non d’un parti politique.

Pour cela des initiatives locales existent déjà. Il me semble important de s’en inspirer. L’objectif est de pouvoir réunir des citoyens et peu importe leur origine politique afin de travailler ensemble sur des actions citoyennes pour améliorer la vie de chaque habitant.

Je vous invite à visiter le site de l’association Agir pour sa ville !
http://agirpoursaville.fr

https://www.facebook.com/Agirpoursaville-2199379100343294/

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