Le gouvernement vient de proposer une nouvelle interdiction : l’interdiction des écrans pour les enfants de moins de trois ans, y compris à la maison. Si je peux comprendre la volonté de protéger nos plus jeunes, je dois dire, en toute sincérité, que cette mesure me semble profondément déconnectée des réalités de nos vies et, avouons-le, totalement inapplicable.
Soyons pragmatiques : comment le gouvernement compte-t-il faire respecter une telle interdiction au sein de nos foyers ? Allons-nous voir des contrôles inopinés chez les familles pour vérifier le temps d’écran de nos tout-petits ? L’idée même est absurde et empiète de manière flagrante sur la vie privée et les libertés individuelles de chacun.
Pour moi, c’est aux parents de gérer l’éducation de leurs enfants, y compris l’usage des écrans. Chaque famille est unique, chaque enfant est différent. Les parents sont les mieux placés pour connaître leurs enfants, pour fixer des règles, pour accompagner leur développement et pour décider de ce qui est bon pour eux. Le rôle du gouvernement n’est pas de se substituer à eux dans ces décisions intimes et essentielles.
Plutôt que d’interdire, concentrons-nous sur la prévention et la pédagogie. C’est en informant, en sensibilisant et en accompagnant les parents que nous serons réellement efficaces. Mettons à leur disposition des ressources claires sur les effets des écrans, les bonnes pratiques, et les alternatives. Aidons-les à développer leur esprit critique face à l’omniprésence du numérique, sans pour autant les infantiliser ni les culpabiliser. Une approche basée sur la confiance et l’intelligence collective est bien plus constructive qu’une loi coercitive impossible à appliquer.
Au lieu de se perdre dans des mesures illusoires et liberticides, je propose que le gouvernement se concentre sur les véritables défis qui assaillent notre pays. Parlons des finances publiques et de notre endettement croissant. Abordons la question cruciale de la sécurité dans nos villes et nos campagnes. Agissons concrètement pour l’éducation de nos enfants, en améliorant les conditions d’apprentissage et de travail de nos enseignants. Enfin, engageons-nous pleinement pour garantir un accès à la santé pour tous, partout sur le territoire.
À ce rythme-là, à force d’interdire et de régenter chaque aspect de nos vies, la France risque de faire bientôt mieux que la Chine en matière de contrôle et d’interdiction des écrans. Je ne suis pas certain que ce soit une voie que nous souhaitions emprunter pour nos libertés individuelles.
Donnons les outils, l’information et le soutien nécessaire aux parents, mais laissons-les prendre les rênes de l’éducation de leurs enfants. C’est cela, la confiance en nos concitoyens.
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