Jody Horcholle

En 2017, 3 448 personnes ont perdu la vie dans un accident de la route en France métropolitaine. 1766 décès ce sont produits sur des routes départementales. Ces routes sont concernées par la mesure des 80.

Formule de Nilsson : (Nombre d’accident après/nombre d’accidents avant) = (vitesse moyenne après/vitesse moyenne avant)E

E = 4 c’est un chiffre donné

Nombre d’accidents avant 3448

Vitesse moyenne avant : 82

Vitesse moyenne après : 78

La baisse de la vitesse de 90 à 80 a permis de baisser la vitesse moyenne de 4 km/h, soit une baisse de de presque 5 % de vie.

Selon cette formule le nombre d’accident après devrait s’élever à 2822

Le nombre de vie sauvée = 3448-2822 =626 vies.

Cette formule se traduit lorsque la baisse de la vitesse baisse de quelques kilomètres heures par 1 % de vitesse en moins 4 % de vies sauvées.

Une baisse de 5 % de la vitesse devrait donc épargner 20 % de vies. Soit 689 vies.

Le gouvernement espère 300 à 400 vies sauvées.

Si nous prenons le nombre de décès sur les routes concernées pas la baisse de vitesse, c’est-à-dire 1766 le calcul sera sûrement bien plus proche de la réalité.

Le résultat s’élèvera à 1445 décès, soit 321 vies épargnées.

Le chiffre est bien dans la fourchette annoncé par le gouvernement.

Sauf que la vitesse n’est la cause que de 30 % des accidents !

Ainsi, ce n’est pas 1776 tués qu’il faut retenir mais 530.

Avec ce chiffre le nombre de vie épargnée en fonction de la formule précédente est de 530 – 434 = 96 vies.

Nous sommes donc loin du chiffre annoncé par la campagne de la Sécurité Routière.

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