Jody Horcholle

Le 15 octobre 2018, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a adopté un amendement (n°AS659) pour régler la question de l’engorgement des urgences.

Les établissements de santé auront la possibilité de facturer une prestation d’hospitalisation pour « la réorientation d’un patient effectuée par un service et ou une unité d’accueil et de traitement des urgences ».

La réorientation des patients ne relevant pas de l’urgence pourra se faire vers une consultation de ville, une maison médicale de garde ou une consultation hospitalière spécialisée, dans le cadre d’un rendez-vous programmé.

Cette prestation de réorientation serait « intégralement prise en charge par les régimes obligatoires d’assurance maladie pendant une durée de deux ans à compter de son entrée en vigueur ».

Le patient pourra refuser cette réorientation.

Comment seront réorientés les patients des zones rurales, dont l’hôpital le plus proche se trouve à 30 km voir 50 km ? La difficulté de trouver un médecin près de chez eux, sans rendez-vous, les amène justement à se diriger vers les urgences. A leur retour à domicile une autre difficulté : Trouver une pharmacie de garde.

http://www.assemblee-nationale.fr/15/amendements/1297/CION-SOC/AS659.asp

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